– Le cours de l’or pâtit d’un rebond du dollar, puis rebondit.
– Les banques centrales continuent d’acheter massivement du métal jaune.
– Morgan Stanley et Goldman Sachs anticipent des records à venir.
Les marchés ont réagi avec nervosité en fin de semaine dernière alors que le billet vert se renforçait.
Ce lundi matin vers 9 heures l’once de métal jaune vaut environ 3369 dollars et celle d’argent plus de 38 dollars.
A l’origine de ce repli, un apparent retour au calme dans les relations entre la Maison Blanche et la Réserve fédérale, Donald Trump affirmant ne pas avoir l’intention de limoger J. Powell, président de la Fed, malgré des critiques persistantes sur sa politique monétaire jugée trop restrictive.
Ce soulagement momentané a réduit l’attrait traditionnel de l’or en tant que valeur refuge, même si les flux vers le SPDR Gold Trust, principal ETF aurifère du marché continuent de progresser légèrement. Depuis, les cours se sont repris.
Selon ING, la guerre commerciale, les incertitudes géopolitiques, la diversification des réserves et les tensions inflationnistes demeurent autant de catalyseurs haussiers.
Morgan Stanley table ainsi sur un cours de l’or atteignant 3800 dollars dès le 4èmetrimestre 2025. La banque mise sur un dollar plus faible, une inflation persistante et une demande soutenue des banques centrales comme des investisseurs via les ETF.
Goldman Sachs est sur une ligne similaire : l’établissement prévoit un franchissement des 4000 dollars/once à la mi-2026. Selon ses analystes, l’or bénéficie d’un nouveau pilier de soutien : l’achat massif d’or hors bilan par des institutions publiques et parapubliques non américaines.
Pour ces 3 banques, le métal jaune, malgré des soubresauts à court terme, reste une valeur d’ancrage pour les stratégies de placement à moyen et long terme.