– Les craintes géopolitiques s’atténuent.
– L’indice des prix à la production américain plus fort que prévu.
-L’appétit croissant des banques centrales et des investisseurs occidentaux soutient le marché de l’or à long terme.
La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, présentée comme un possible tournant diplomatique, a ravivé les spéculations autour du rôle de l’or en tant qu’actif refuge.
Si un accord de paix venait à émerger, la valeur du métal précieux pourrait reculer. À l’inverse, un échec ou un regain de tensions renforcerait son attrait traditionnel. Le résultat mitigé de ce face-à-face affecte peu les cours. Les investisseurs attendent désormais l’issue de la réunion entre les européens, l’Ukraine et le président américain.
Les derniers chiffres de l’indice des prix à la production (IPP) ont fait l’effet d’un coup de semonce : +0,9 % en un mois. Ce rebond inattendu a refroidi les anticipations d’une baisse rapide des taux d’intérêt de la Réserve fédérale.
Le scénario d’un assouplissement monétaire de 50 points de base s’éloigne, tout comme les perspectives d’un envol immédiat de l’or, pourtant dopé récemment par une demande soutenue.
Sur le moyen et long terme, c’est la dynamique des banques centrales qui retient l’attention. Depuis l’invasion de l’Ukraine, les achats d’or par les grandes institutions monétaires n’ont cessé de croître.
L’or physique détenu par ces ETF a progressé de 11 % depuis janvier, même si le marché reste en dessous de ses sommets historiques.
Enfin, si l’or attire toujours l’attention, l’argent mérite aussi d’être observé.
Moins stable mais souvent plus réactif, il profite des mêmes dynamiques de fond et pourrait surperformer l’or dans un contexte de reprise haussière.
